#MeToo : Sandrine Rousseau demande la démission de Dominique Boutonnat, le patron du CNC

Sandrine Rousseau estime que Dominique Boutonnat n'aurait jamais dû être nommé président du CNC après sa mise en examen pour agression sexuelle.  - Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA / SIPA / JEANNE ACCORSINI/SIPA
Sandrine Rousseau estime que Dominique Boutonnat n'aurait jamais dû être nommé président du CNC après sa mise en examen pour agression sexuelle. - Credit:JEANNE ACCORSINI/SIPA / SIPA / JEANNE ACCORSINI/SIPA

Le monde du cinéma au cœur de la bataille #MeToo. La députée écologiste Sandrine Rousseau a demandé la démission de Dominique Boutonnat, président du Centre national du cinéma et de l'image animée (CNC), accusé d'agression sexuelle. « Il doit démissionner », a-t-elle affirmé ce lundi 4 mars sur le plateau de France Info.

« Il n'aurait jamais dû être nommé », regrette l'élue écologiste. En poste depuis 2019, l'ancien producteur est accusé d'agression sexuelle par son filleul, qui a porté plainte contre lui pour des faits remontant à l'été 2020, lorsqu'ils étaient en vacances en Grèce. Dominique Boutonnat a été mis en examen en février 2021. Depuis, l'affaire n'a pas encore été jugée et a été renvoyée devant le tribunal correctionnel.

À LIRE AUSSI « Un courage inouï » : Aurore Bergé salue la vague #MeToo du cinéma françaisMalgré ces accusations, le patron du CNC a été reconduit dans ses fonctions en 2022, au grand dam des associations féministes.

Le « retrait » de Dominique Boutonnat demandé par Judith Godrèche

Le nom de Dominique Boutonnat a ressurgi la semaine dernière, lors de l'audience au Sénat de Judith Godrèche, figure du mouvement #MeToo dans le cinéma français. L'actrice, qui a porté plainte contre Benoît Jacquot et Jacques Doillon, y a dénoncé l'omerta qui règne dans le 7e art, avant de demander le « retrait » de Dominique Boutonnat.

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