Meta (ex Facebook) accuse une baisse historique de ses revenus

Laurent Solly, vice-président de
Laurent Solly, vice-président de "Meta", invité de "Good Morning Business" sur BFM Business - Abaca

Le groupe qui détient Facebook et Instagram est pénalisé par l'effondrement de la publicité digitale et la concurrence féroce de TikTok. Il compte sur l'intelligence artificielle et le Métavers pour se redresser.

Le groupe Meta (ex-Facebook) essuie des pertes mais rassure ses investisseurs. Le mastodonte du web qui détient les réseaux sociaux Instagram et Facebook, mais aussi WhatsApp, a publié mercredi soir ses résultats du dernier trimestre de 2022. Pour la première fois depuis son introduction en Bourse en 2012, ses revenus annuels ont baissé. Il a glissé d'un unique pourcent, pour atteindre 116,61 milliards de dollars. Si la baisse peut paraître minime, le groupe a plutôt habitué ses investisseurs à des croissances record, notamment pendant la période faste du Covid-19.

La nouvelle peut sembler contradictoire, mais au moment de cette annonce, la valeur des actions Meta ont bondi de 19%. En réalité, le marché s'attendait à une chute bien plus brutale. Le vaisseau amiral du groupe, Facebook, a amassé plus d'utilisateurs que n'en attendaient les analystes, avec deux milliards d'utilisateurs actifs quotidien, contre 1,98 milliard fin septembre. Toutes plateformes confondues, Meta touche 3,74 milliards de personnes via ses différents services.

Vents contraires

La réalité n'est pourtant pas toute rose pour Meta. Le géant de la Tech essuie de nombreux revers qui mettent à mal son modèle économique. L'entreprise monétise son contenu grâce à la publicité digitale, or, la crise économique et la menace d'une récession aux États-Unis ont fait s'effondrer ce marché. Mark Zuckerberg prend également de plein fouet l'App Tracking Transparency (ATT) d'Apple qui permet...

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