Des mesures pour mieux prendre en charge la maladie de Lyme

La tique est responsable de la transmission de la malade de Lyme.

Le gouvernement a annoncé ce jeudi des mesures, regroupées un peu rapidement dans un «plan», pour améliorer le diagnostic et la prise en charge de cette pathologie émergente transmise par la tique.

La maladie de Lyme déroute et surprend. Voilà une infection mal connue, mal diagnostiquée et mal prise en charge. Ces dernières semaines, des associations de malades, qui ont le sentiment d’être laissées à l’abandon, ont fait un fort lobbying médiatique. Et ont ainsi provoqué de fortes controverses au sein même des spécialistes des maladies infectieuses. Que sait-on ?

Cette maladie de Lyme est transmise par la tique, comme bien d’autres maladies vectorielles (transmises par un organisme vivant). Cet acarien peut parfois causer une maladie infectieuse : celle-ci est alors aisément traitable et identifiable dans sa forme aiguë, mais elle devient bien plus complexe à soigner dans ses formes tardives. Certains estiment qu’elle toucherait plus de 26 000 personnes par an, d’autres dix fois plus. La maladie s’est, semble-t-il, beaucoup développée ces dernières années avec la propagation des tiques, qui ont peu de prédateurs naturels, grâce à des conditions climatiques favorables.

Dans sa forme la plus chronique, les patients ont souvent des symptômes peu distinctifs (maux de tête, troubles de la mémoire). Le diagnostic se révèle donc difficile à poser sans compte que les tests sont peu fiables. C’est dans ces situations-là que le malade se sent abandonné.

«Errance thérapeutique»

C'est dans ce ciel confus que, la semaine dernière à l’Académie de médecine, des spécialistes des maladies infectieuses se sont affrontés. Les échanges, souvent brutaux, ont illustré l’opposition entre ceux qui redoutent un surdiagnostic de la maladie et ceux qui dénoncent une grave sous-évaluation du nombre de cas.

Les mesures annoncées par la ministre de la Santé ne tranchent pas les controverses, elles sont de bon sens. Avec par exemple le développement de nouveaux tests de diagnostic, une meilleure (...)

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