Cette mesure politique a eu un incroyable effet positif sur la calotte polaire en Arctique !

C'est un traité environnemental qui n'est pas très connu en France, mais qui a, sans le vouloir, permis d'éviter d'énormes pertes de glace en Arctique, selon de nouvelles recherches. Le protocole de Montréal, signé en 1987, aurait retardé de 15 ans le premier été sans glace arctique, tant redouté au niveau mondial. Il prévoyait d'éliminer progressivement le relâchement dans l'atmosphère de certains gaz, comme les CFC (pour chlorofluorocarbures), qui sont des substances fragilisant la couche d'ozone, appelées SACO. Ils étaient utilisés dans le secteur industriel en réfrigération, climatisation, dans les aérosols, la mousse et les solvants par exemple, et étaient par ailleurs des gaz à effet de serre.

Des modèles climatiques ont été utilisés par des chercheurs pour imaginer plusieurs "mondes" selon différentes actions climatiques. Ils ont découvert que si ce traité international n'avait pas été signé ni promulgué, la température de la calotte polaire arctique aurait probablement gagné près de 1 °C en 2050. Si les émissions de ces gaz avaient augmenté de 7 % par an, le premier été sans glace en Arctique se serait produit dans les prochaines années, selon cette étude publiée dans PNAS. Aujourd'hui, il est prévu pour dans 27 ans.

Evidemment, d'autres gaz pèsent sur le réchauffement climatique, comme le CO2, mais de telles études prouvent que les traités internationaux peuvent avoir de réels impacts sur la planète. Celui-ci, considéré comme l'un des accords multilatéraux les plus (...)

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