Mercato (TF1) - Pierre-François Martin-Laval : "J’aimerais tourner dans des histoires plus noires, plus trash"

Vous tenez le rôle du commissaire Brancheraud. Qu’est-ce qui vous a séduit dans ce personnage ?

Pierre-François Martin-Laval : J’ai atteint l’âge de la maturité (55 ans, ndlr). Ça me plaisait bien de jouer les tauliers, un commissaire dépassé par les événements, vivant une histoire très personnelle avec Nora Kader (Manon Azem). Si, d’habitude, je suis dans l’action, là, je me retrouve spectateur des conneries des autres ! (Rires) J’ai aussi aimé ce concept de flic parisien de la financière joué par Arnaud Ducret, muté à Marseille à la suite d’une bavure. Ça m’a fait penser aux Ch’tis.

En tant que Marseillais, êtes-vous satisfait de l’image que la série renvoie de votre ville ?

Au risque de me faire des ennemis, je la trouve assez fidèle. La séquence du taxi avec le chauffeur qui s’arrête pour discuter avec ses amis, je l’ai personnellement vécue. On est dans le Sud, les gens vivent à un autre rythme, il faut l’accepter !

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Comment vous êtes-vous retrouvé dans ce projet ?

Quand j’ai su qu’une série était en préparation à Marseille, j’ai postulé, ignorant qu’il y avait ce rôle de Brancheraud. Arnaud (Ducret) l’a fait savoir à la production, qui m’a engagé.

Entre vous et Arnaud Ducret, c’est une vieille amitié…

J’ai découvert Arnaud au café-théâtre, je l’ai pris en 2010 dans mon spectacle, Spamalot, puis dans Les Profs (2013). Je lui ai même demandé d’être mon coach sur le tournage des Profs 2 (2015). Il me dirigeait, parce que j’avais du mal à être réalisateur et tenir mon rôle d’Antoine Polochon.

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