Mercato: le président de l'Argentine, Javier Milei, assure que Chelsea souhaite racheter Boca Juniors

Mercato: le président de l'Argentine, Javier Milei, assure que Chelsea souhaite racheter Boca Juniors

C'est l'une des lubies de Javier Milei. Arrivé au pouvoir en Argentine il y a un mois, le nouveau président déjà très contesté a lancé des centaines de mesures pour déréguler l'économie du pays. Parmi ses objectifs, il souhaite favoriser l'arrivée d'investisseurs privés et étrangers dans le football argentin, régi depuis des décennies par le principe d'associations à but non lucratif dirigées par les socios des clubs.

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D'après Milei, il y a même déjà des pistes existantes. L'une d'elles mène à Chelsea, qui se verrait bien racheter un club historique du championnat. Peut-être même le plus populaire. "Chelsea a exprimé sa volonter d'acheter Boca, Racing, Estudiantes, Newell's ou Lanus, a expliqué le président sur Radio Mitre. C'est de l'argent rapide. Si les socios de ces clubs ne veulent pas, alors ils continueront sur le schéma actuel. Mais moi je suis socio et supporter de Boca et si des investisseurs viennent mettrent une fortune pour qu'on gagne tout... Où dois-je signer ?"

"Je veux que ce soit Independiente qui rachète Chelsea"

L'idée avait déjà été lancée il y a quelques semaines, pendant la campagne présidentielle. A l'époque, Javier Milei n'avait pas cité l'intérêt de Chelsea ni les clubs concernés mais le football argentin avait réagi de manière unanime. L'ensemble des clubs avaient rapidement communiqué pour réaffirmer leurs valeurs historiques et leur souhait de rester des associations sans but lucratif.

"Je veux que ce soit Independiente qui rachète Chelsea, a récemment insisté Nestor Grindetti, le président d'Independiente, un autre club historique du pays. Si un club veut être une société anonyme, qu'il le soit. Mais à Independiente, c'est interdit par notre statut, on ne sera jamais une société anonyme." La tâche s'annonce rude pour Chelsea ou d'autres potentiels investisseurs. En Argentine, le pouvoir est aux socios et on les imagine mal y renoncer.

Article original publié sur RMC Sport