Mensonges d’État (Arte) - Leonardo DiCaprio : "Avec Titanic, je croyais avoir vécu le pire tournage de ma carrière. Je me trompais…"
Une préparation minutieuse
Pas question pour Leonardo DiCaprio d’entrer dans la peau de Roger Ferris, spécialiste des missions en terrain sensible, sans se renseigner sur les « vrais » membres des services secrets américains. « Pendant six mois, j’ai rencontré d’anciens pontes de la CIA qui m’ont expliqué comment ils parachutaient des hommes en Irak pour pénétrer les réseaux terroristes. » Il comprend la complexité de ce travail de taupes qui confine parfois à l’absurde : « C’est à devenir fou. Ces types risquent leur peau pour un résultat, qui, souvent, n’aboutit à rien. »
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Lorsqu’il débarque dans les gigantesques studios marocains d’Essaouira, en mai 2007, DiCaprio est anxieux : c’est la première fois qu’il tourne avec Ridley Scott, un monstre d’exigence. Dès le début, il peine à s’adapter : « Je sortais des Noces rebelles, tournage intimiste de cinq mois avec Sam Mendes dans une petite maison du Connecticut, où j’étais le centre du monde. » Du calme rural, l’acteur se retrouve en enfer : « À peine arrivé, je suis obligé de courir au milieu d’explosions, avec des rafales d’armes automatiques et des hélicos qui passent au-dessus de ma tête dans un vacarme infernal ! » Ridley Scott tourne simultanément avec seize caméras et surveille ses sept écrans de contrôle sans même lui adresser la parole. Il hurle des ordres dans un haut-parleur à ses équipes qui obéissent sans broncher. Grand moment de solitude pour DiCaprio, bichonné en superstar sur les autres plateaux
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