Menace. Les soldats renégats, signe d’une sympathie pour l’extrême droite en Europe ?

Des tribunes polémiques de militaires en France, la cavale d’un soldat armé jusqu’aux dents en Belgique, le projet d’attaque d’un officier en Allemagne. Ce journaliste du Financial Times s’inquiète du soutien rencontré en Europe par les membres de l’armée qui défient l’appareil étatique.

Cela fait maintenant trois semaines que dure la traque de Jürgen Conings. Ce soldat belge, connu pour son adhésion à une idéologie d’extrême droite, aurait dérobé un important arsenal militaire dans une caserne et est soupçonné d’avoir préparé une action violente.

“Chaque jour qui passe, sa disparition jette une lumière un peu plus crue sur la réalité fort dérangeante de l’activisme d’extrême droite en Europe, écrit le journaliste du Financial Times, qui ajoute : “La fuite de ce militaire vient attiser des craintes que suscitent, plus largement en Europe, les mouvances d’extrême droite actives au sein des armées nationales.”

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La Belgique n’est en effet pas un cas isolé. Depuis un an, la pénétration de groupuscules d’extrême droite dans la police et dans l’armée alerte les autorités allemandes. En mai, a débuté le procès particulièrement médiatisé d’un officier. Celui-ci est accusé de s’être fait passer pour un réfugié et d’avoir fomenté une attaque contre des politiciens dans le but de provoquer une réaction anti-musulmane dans le pays.

En avril, les tribunes signées par des centaines de militaires français ont participé à créer une atmosphère anxiogène, suggérant que le pays était en péril face aux menaces islamiste et migratoire.

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