Menace de dissolution : « Le président n’aurait plus beaucoup de députés », répond le LR Olivier Marleix

« S'il y a une motion de censure qui est votée, je dissous tout de suite ». Voilà le message diffusé par Emmanuel Macron si jamais l'Assemble nationale ne votait pas la réforme des retraites, très importante à ses yeux. Une petite phrase qui a fait bondir l'opposition . Le dernier en date n'est autre qu'Olivier Marleix, le patron des députés LR dans l'hémicycle, pourtant favorable, comme son parti, à cette réforme. Mais pour lui, agiter le spectre de la dissolution « est une déclaration de défiance envers l'Assemblée nationale tout entière En cas de dissolution, le président n’aurait plus beaucoup de députés En Marche. Il ne semble pas être au courant de l’ambiance dans le pays », a-t-il expliqué dans Le Parisien .

Marleix dénonce « l'égo » de Macron

Le chef de l'État n'exclut pas de dissoudre l'Assemblée nationale en cas de vote d'une motion de censure contre le gouvernement , a rapporté jeudi sur LCI le ministre du Travail Olivier Dussopt. « Sa responsabilité, ce ne sont pas les rodomontades devant des copains dans les salons dorés de l’Élysée, c’est de faire fonctionner les pouvoirs publics », a affirmé Olivier Marleix.

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« Une Assemblée nationale qui n’a pas de majorité, je comprends que ça blesse son ego mais ce sont les Français qui l’ont voulue. Qu’il nous transmette déjà un projet », a ajouté le député LR d'Eure-et-Loir.

« Il manque à peu près tout »

« Il n’y a jamais eu de réforme des retraites faite sans véritable co...


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