Menacé, Uber change de ton à Londres

Le pont de Westminster avec Big Ben et le Parlement en arrière-plan dans le centre de Londres, le 9 juin 2017.

Le géant américain se veut désormais conciliant et promet de changer ses méthodes pour empêcher l'annulation de sa licence d'exploitation.

Le changement de ton est radical. Des deux côtés. Deux jours après l’annonce de la suspension de sa licence d’exploitation par le régulateur des transports londoniens, Transport for London (TfL), Uber joue l’apaisement et appelle au dialogue. Et le maire de Londres, le travailliste Sadiq Khan, approuve.

Dans une lettre ouverte aux Londoniens, Dara Khosrowshahi, PDG de la société américaine de VTC, qui a succédé à son fondateur, Travis Kalanick, il y a juste trois semaines, a présenté ses excuses «pour les erreurs commises». «Alors qu’Uber a révolutionné la manière dont les citadins circulent dans les villes autour du monde, il est également vrai que nous avons fait des erreurs en chemin», a-t-il écrit. «Nous allons faire appel de la décision pour le compte des millions de Londoniens, mais nous le ferons tout en sachant que nous devons changer », a-t-il ajouté.

Dara Khosrowshahi sait qu’il a l’opinion publique de son côté, ou, en tout cas, une grande partie des utilisateurs d’Uber à Londres, qui sont estimés à environ 3,5 millions. Or, plus de 700 000 d’entre eux ont déjà signé une pétition réclamant le renouvellement de la licence d’Uber.

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Vendredi, quelques heures à peine après l’annonce de la suspension de la licence le 30 septembre prochain, Uber envoyait à tous ses clients un email leur demandant de signer la pétition. Depuis, plusieurs rappels ont été envoyés aux utilisateurs qui auraient été distraits et n’auraient pas encore signé.

Dans un tweet, Dara Khosrowshahi s’adressait directement aux Londoniens. «Cher Londres : nous sommes loin d’être parfaits mais nous travaillons avec 40 000 chauffeurs et 3,5 millions de Londoniens dépendent de nous. S’il vous plaît, travaillez avec nous pour résoudre la situation», écrivait-il. Sadiq Khan avait d’ailleurs rapidement relevé qu’«Uber dispose (...)

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