Medef : Laurence Parisot n'est pas autorisée à briguer un 3e mandat

Laurence Parisot

S'en est fini pour Laurence Parisot. Elle terminera en juillet son deuxième et dernier mandat à la tête du Medef. Telle est la décision du conseil exécutif de l'organisation patronale, qui a rejeté, jeudi 28 mars, une éventuelle modification des statuts qui lui aurait permis de se représenter. A une majorité très serrée (22 pour, 22 contre et un bulletin blanc), il s'est prononcé contre la mise en place d'un mandat de cinq ans renouvelable indéfiniment, qui aurait autorisé la patronne des patrons à briguer un troisième mandat. Laurence Parisot peut toujours convoquer une Assemblée générale, mais elle ne pourra lui imposer une confirmation de ce vote à l'ordre du jour.

Ce n'est pas faute d'avoir essayé. Après des premières rumeurs à l'automne 2012, Laurence Parisot est passée à l'action début janvier, en demandant au comité des statuts de plancher sur une modification des règles. Depuis, malgré la démission de son comité d'étique et les accusations de putsch, elle a mené campagne pour convaincre chaque membre influent qu'elle était le seul capitaine capable de faire valoir les intérêts des entreprises en pleine tempête économique.

Peu à peu, ses soutiens se sont effrités. Que ce soit sur la forme ou sur le fond, de nombreux patrons ont été échaudés par sa démarche cavalière. Même ses fidèles lieutenants l'ont lâché, au dernier moment. De Charles Beigbeder qu'elle a elle-même nommé au conseil exécutif, à Patrick Bernasconi, le président de la fédération des Travaux publics qui a mené en dauphin la négociation sur l'emploi. Sa force de persuasion n'a surtout pas (...)

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