Mea Culpa (NRJ 12) - Fractures, claquages... Gilles Lellouche et Vincent Lindon en ont bavé sur le tournage !

Pour sauver son fils témoin d’un meurtre, un ancien flic (Vincent Lindon) affronte des truands de gros calibre. Son ex-équipier (Gilles Lellouche) rejoint son combat… Dans ce polar à l’américaine, âpre, violent et spectaculaire, les deux comédiens impressionnent par leurs performances physiques…

Qu’est-ce qui vous séduit tant chez Vincent Lindon et Gilles Lellouche ?

Fred Cavayé : Ils sont à l’image de leurs personnages. Ils peuvent paraître ordinaires, mais sont aussi crédibles dans des situations exceptionnelles. Dans le boulot, comme dans la vie d’ailleurs, ils ont tout le temps une énorme sincérité. Ils ne donnent jamais l’impression de jouer : on ne voit pas les ficelles. En plus, ils ont un charisme fou. Vincent et Gilles ont un lien de proximité avec le public, comme pouvait l’avoir Lino Ventura. On voudrait tous les avoir pour amis !

Comment avez-vous su que ça marcherait entre eux ?

Dès la première scène, mon intime conviction se confirme. Entre eux, c’est d’abord une rencontre humaine : ils sont aujourd’hui amis dans la vie.

Avant le tournage, quels conseils leur avez-vous donné ?

Après À bout portant, Gilles savait qu’il devait se préparer physiquement pour arriver au bout du tournage. Il a donc énormément travaillé et a mis Vincent en garde. Du coup, même s’il a un physique de rugbyman, Vincent s’est préparé avec un coach. Mais il n’a pas évité deux claquages.

Est-ce important de travailler avec des comédiens qui refusent d’être doublés ?

Ils sont en fait doublés, mais très peu, ce qui permet de les filmer de près et de plonger le spectateur au cœur de l’action. Le risque de cet engagement, c’est que les comédiens, dans le feu de l’action, oublient le danger. Il faut vraiment les retenir pour éviter des accidents. Dans les bagarres, il y a eu des coups portés, un poignet brisé… Un soir, Vincent me montre son torse écarlate : deux côtes cassées ! Gilles, lui, s’est entaillé la cuisse sur vingt centimètres.

Vincent dit que s’il n’est pas rincé le soir, il est frustré…

Exact. Gilles et Vincent sont de bons vivants. Et, lors des tournages, l’un des plaisirs c’est de se retrouver le soir. Mais là, on rentrait à l’hôtel à 20h, assiette de fromages, verre de rouge… et à 21h, au lit !

Comment ont-ils préparé les scènes de bagarre ?

Il y a un énorme travail de chorégraphie. Il faut mémoriser chaque geste et ceux de son parte...

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