En matière de polyamour, “tout est une question de tactique”

Enlacés, quatre chats s’engagent dans un câlin groupé. Au-dessus de leurs museaux, il est écrit “Polyamour”. Ces quatre matous amoureux font la une du New York Magazine pour son édition datée du 15 janvier, présentée comme un “guide pratique pour les couples curieux” et dont les pages ressemblent à un abécédaire du “polyamour moderne”.

On a beau “en parler à voix basse”, le couple ouvert non monogamique “éthique” (au sens de consenti) se banalise, affirme le bimensuel américain. Alors mieux vaut être informé du “million de choses qui peuvent mal tourner” avant de se lancer.

Troisième roue du carrosse

Pour naviguer dans ce numéro où les notions se succèdent mais ne se ressemblent pas, le principal est de comprendre ce qu’est le “polyamour pour un couple ouvert”. Il fait référence à deux personnes en couple qui entretiennent des relations intimes simultanées avec leurs partenaires respectifs (et pas seulement des partenaires sexuels occasionnels). Souvent, ils partagent un calendrier, des règles et des contraintes.

“Des contraintes alors qu’ils sont censés être libres ?” En réalité, elles sont nécessaires. De fait, si un plus grand nombre de personnes impliquées dans un schéma relationnel peut rimer avec joie décuplée, cela peut aussi signifier “deux ou trois fois plus de jalousie, d’anxiété et de ruptures douloureuses”, assure le New York Magazine.

De priorité pour la personne avec qui vous êtes en couple ouvert, vous pourriez bien devenir secondaire et ainsi subir un “changement hiérarchique” ; si vous ne devenez pas carrément la “troisième roue du carrosse”. Et imaginez qu’à l’inverse vous débutiez la relation en tant que partenaire secondaire, mais qu’à force vous convoitiez une place plus importante… Que l’on vous refusera car, après tout, vous saviez dans quoi vous vous engagiez.

“Une question de tactique”

“Tout est une question de tactique et de logistique” avec des codes bien précis qui permettent à chacun de connaître sa place, explique le New York Magazine. De fait, si la communication n’est pas bonne, on peut se sentir trahi “par l’une des relations de notre partenaire”, alors même que l’on avait accepté les dix précédentes. Dans le cas d’une personne mariée et polyamoureuse, par exemple, “garder son alliance sur soi” permet d’envoyer un signal clair aux rencontres secondaires.

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