Matcha : les astuces d’une pro pour éviter les arnaques

Prix attractif, design tendance, marketing bien rodé sur les réseaux sociaux… Certaines marques alimentaires peu scrupuleuses misent beaucoup sur la tendance du thé matcha. Et pourtant, il s’agit souvent d’un «faux». Le problème de contrefaçon est en grande partie dû à l’absence de réglementation autour de l’utilisation du mot «matcha», qui n’est pas une appellation d’origine contrôlée. Le label AOC, ou AOP à l’échelle de l’Europe, est attribué par la Commission européenne. Il permet d’identifier un produit dont les étapes de fabrication répondent à des exigences qualitatives selon un savoir-faire précis. C’est notamment le cas d’environ 375 vins français, du camembert de Normandie, de l’olive de Nîmes ou du jambon de Parme.

Camille Becerra, fondatrice d’Anatae, une marque française spécialisée dans le thé matcha, reconnaît que ce manque de contrôle institutionnel cause «beaucoup d’arnaques» de la part de certaines enseignes. Faute de règles, elles agissent pourtant en toute légalité. Pourtant, pour le consommateur, ces produits n’ont rien à voir avec les multiples bienfaits et les saveurs délicates du véritable matcha. Partie deux mois au Japon en 2018 pour étudier les méthodes traditionnelles de fabrication de ce thé, Camille Becerra livre ses secrets aux amateurs pour éviter les arnaques à l’or vert.

Le matcha se vend souvent en petit pot ou sachet de 30 grammes. «S’il est vendu en dessous des 15 euros, c’est inquiétant», explique Camille Becerra. Bien loin, donc, des 70 grammes (...)

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