Martinique : le rhum passe à table

Élaborés dans de nombreuses régions du monde, les rhums ne répondent pas tous aux mêmes règles de production. Les rhums de l'AOC martinique doivent se conformer à un cahier des charges très précis et se caractérisent par une grande pureté aromatique et une bouche nette et équilibrée.

Pour commencer, le rhum blanc, incontournable ingrédient de base du fameux ti-punch. Mis en bouteille sans avoir été élevé en fût, il offre des notes aromatiques un peu végétales, fraîches et typées, rappelant la canne à sucre, les fruits frais, le lait de coco et les fleurs.

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Vient ensuite le rhum ambré ou rhum élevé sous bois – un an d'élevage minimum pour le rhum martinique –, puis le rhum vieux – trois ans révolus –, jusqu'à des qualités hors d'âge et des rhums millésimés, qui doivent afficher un minimum de six ans de fût. Les rhums élevés en fûts de chêne acquièrent au fil des ans un bouquet complexe et élégant, particulièrement emblématique des rhums agricoles.

À l'image des autres grandes eaux-de-vie de dégustation que sont, par exemple, le cognac ou l'armagnac, le rhum gagne en rondeur et développe des arômes qui marquent son évolution. À côté des parfums de fruits exotiques rappelant la mangue, la banane ou la noix de coco, apparaissent, avec le temps, des notes d'épices, de caramel au lait, de réglisse ou encore de tabac qui rappelle la boîte à cigare.

De l'apéritif au dessert, le rhum à table

Sur glace, en long drink [...] Lire la suite