Marseille: Gaudin s'est entretenu avec Macron et Philippe

Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, s'est entretenu mardi au téléphone avec le chef de l'Etat Emmanuel Macron et a rencontré le Premier ministre Edouard Philippe, plus d'une semaine après l'effondrement d'immeubles dans lesquels ont péri huit personnes. /Photo prise le 8 novembre 2018/REUTERS/Jean-Paul Pelissier

MARSEILLE (Reuters) - Le maire de Marseille, Jean-Claude Gaudin, s'est entretenu mardi au téléphone avec le chef de l'Etat Emmanuel Macron et a rencontré le Premier ministre Edouard Philippe, plus d'une semaine après l'effondrement d'immeubles dans lesquels ont péri huit personnes, a annoncé la municipalité dans un communiqué.

Les deux hommes ont dit au maire (Les Républicains) leur "soutien aux populations sinistrées".

"Ils ont affirmé leur volonté d'apporter à la ville de Marseille tous les moyens, appuis, expertises, procédures et financements nécessaires, à la fois pour traiter les problèmes des habitants du quartier de Noailles sinistrés et pour renforcer l'efficacité des mesures de lutte contre l'habitat dégradé, insalubre ou indigne", poursuit la mairie.

Le maire a également rencontré les ministres Jacqueline Gourault et Julien Denormandie pour définir l'accompagnement de l'Etat, en matière notamment de mise en sécurité des logements et de lutte contre les marchands de sommeil.

Des perquisitions ont été menées mardi dans des services de la mairie, notamment celui de l'urbanisme, dans le cadre d'une enquête de flagrance de la police judiciaire sur l'effondrement. Les locaux de Marseille Habitat, bailleur social de la ville auquel appartenait l'un des immeubles, ont également été visés.

Huit personnes sont mortes dans l'effondrement de deux immeubles mitoyens le 5 novembre dernier rue d'Aubagne, dans le quartier de Noailles. Un troisième immeuble s'était effondré à leur suite.

Jean-Claude Gaudin est accusé de négligence par ses opposants politiques et des associations. L'élu a fait état vendredi d'une multiplication des arrêtés de péril depuis le drame, précisant que la mairie avait été alertée sur "130 signalements" de bâtiments jugés dangereux.

(Jean-François Rosnoblet, édité par Julie Carriat)