A Marseille, appel aux bonnes volontés pour repeindre une école délabrée

Dans une école de Marseille, le 1er février 2016.

Des habitants, avec le soutien de La France insoumise de Jean-Luc Mélenchon, décident d'agir, en faisant eux-mêmes les travaux. Une façon, en avançant, de dénoncer les manquements de la municipalité.

Un formulaire est en ligne, l’annonce relayée à fond les ballons sur les réseaux sociaux. Prière aux motivés de s’inscrire pour vendredi et samedi 20 et 21 juillet. Trois équipes au choix : l’équipe «jardin» (mettre du terreau et planter), celle «peinture» (repeindre les murs extérieurs de l’école), et enfin «animation-repas pour le week-end» (s’occuper des enfants et gérer le barbecue).

Nous sommes à Marseille, dans les quartiers nord de la deuxième plus grande ville de France. Fatigués de voir que rien ne change, des bénévoles soutenus par La France insoumise (le parti de Jean-Luc Mélenchon) ont décidé d’entreprendre eux-mêmes la réfection de l’une des écoles de leur quartier. A l’école la Viste Bousquet, «il n’y a pas de vraie clôture et le grillage actuel est un vrai gruyère. La cour de récréation est dans un état déplorable, les jeux ne sont plus fonctionnels. Les fenêtres ne s’ouvrent plus […]»

A lire aussiMarseille : les écoles délabrées dans les bras du privé

Dans leur communiqué de presse, ils expliquent avoir «conscience que leur rôle n’est pas de combler les manquements de la collectivité mais, au vu de l’urgence, [n’ont pas] d’autre choix que d’agir». La construction et l’entretien des écoles sont en effet du ressort des mairies. A Marseille, une partie des écoles maternelles et élémentaires – surtout dans les quartiers défavorisés – sont en très mauvais état, comme le dénonçait Libé en février 2016, en Une du journal. À l’époque, face à la colère des parents et à la médiatisation, le gouvernement avait saisi le préfet pour forcer la municipalité à entreprendre les travaux nécessaires. Dans les mois qui ont suivi, l’équipe municipale avait montré des signes de bonne volonté, des travaux avaient été lancés, «9 millions» débloqués par Jean-Claude Gaudin.

A (...)

Lire la suite sur Liberation.fr

Macron renoue le dialogue avec les partenaires sociaux
Avenir professionnel: pas d’accord députés-sénateurs sur le projet de loi
L’islamiste Djamel Beghal expulsé vers l’Algérie, qui va le rejuger
Le Sénat vote à son tour l’interdiction du portable à l’école
Quand le retour du septennat fait débat à l’Assemblée nationale