Quand les marques s'approprient les stars
Depuis plusieurs années, pour obtenir l’interview d’une célébrité, les journalistes s’adressent le plus souvent aux… marques de luxe. Pas à l’attaché de presse, pas à l’agent, pas au « publicist », cet intermédiaire américain dont on n’a jamais vraiment su à quoi il servait, sinon à nous mettre des bâtons dans les roues et à prélever sa dîme. Donc aujourd’hui, si vous voulez « avoir » Cate Blanchett ou Charlize Theron ou Julia Roberts, vous appelez le staff VIP dédié chez Armani, Dior ou Lancôme. De là à s’indigner qu’une maison décide si oui ou non il est de son intérêt de vous accorder un entretien ou une séance photo, nous n’y songeons même pas, voyons !
La marque est annonceur, souvenons-nous. Bon, ça n’est pas gagné pour autant mais si c’est oui, ladite vedette ne fera pas (trop) de caprices. Et pour cause : elle a signé un contrat d’égérie, c’est-à-dire qu’elle touche plusieurs millions de dollars ou d’euros pour donner des interviews, se montrer dans certaines manifestations, arborant la robe, le logo, le sac, le bijou ou la panoplie complète.
Les Américaines font le job sans état d’âme
Plus que les Françaises, les Américaines font le job sans état d’âme. Ravies même : elles n’ont pas besoin de se prendre la tête pour élaborer leur tenue, la griffe les habille de pied en cap, elles n’ont plus qu’à défiler sur le tapis rouge. Un apprentissage, vu la dégaine… paysanne de certaines. Je ne parle pas de Charlize ni de Cate, mais avez-vous remarqué la démarche «...