Marque de distributeurs : comment font-elles pour être si peu chères et de qualité ?

Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Depuis 24 mois, les Français se serrent la ceinture face à une inflation record dans l'alimentaire (plus de 20% entre 2021 et 2023, selon l’Insee). IIs se sont donc tournés vers les produits les plus accessibles pour alléger leurs dépenses. Dans les chariots, les produits à marque de distributeur classique (hors premiers prix et premium), estampillés Leclerc, Carrefour, Auchan, ont remplacé au fur et à mesure les articles Herta, Fleury Michon, Lu ou encore Lay’s. La raison ? Les prix. En moyenne, un produit de marque de distributeur (MDD) est 35% moins cher que son homologue à marque. Alors, les consommateurs ont vite fait leur choix. Pas étonnant que les ventes de produits à marques de distributeur (MDD) aient progressé de 0,8% de février 2022 à février 2023, tandis que celles des marques nationales baissent de 4,3% sur cette même période (source Circana).

Mais comment expliquer une telle différence de prix ? «La construction du coût du produit en MDD n’est pas la même que pour les marques nationales. Il n’y a pas de dépenses marketing ni d’investissement publicitaire et les budgets alloués à la R&D pour l’innovation sont moins conséquents», nous confie Philippe Goetzmann, consultant en retail et food.

Mais un prix plus faible signifie-t-il alors une qualité moindre ? «Cela varie d’une catégorie de produits à l’autre mais, dans la plupart des cas, le niveau de qualité gustative est identique entre un produit MDD et son homologue à (...)

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