Mark Zuckerberg, Machu Picchu, Arménie et Alec Baldwin : informations de la nuit

Zuckerberg demande pardon aux victimes des réseaux sociaux. Lors d’une audition devant le Sénat américain, réunissant les dirigeants de Meta, X (ex-Twitter), TikTok, Discord et Snap, Mark Zuckerberg, patron de Meta, a demandé pardon aux victimes des réseaux sociaux et à leurs familles. “Pardon pour tout ce que vous avez enduré”, a déclaré le milliardaire, selon CNN. “Personne ne devrait subir ce que vous et vos familles avez subi, c’est pourquoi nous investissons autant” dans la protection des jeunes, a-t-il soutenu. Les sénateurs des deux bords avaient convoqué les géants du secteur pour exiger des actions concrètes en matière de protection contre les risques d’exploitation sexuelle ou de suicide sur les réseaux sociaux. “Vous avez du sang sur les mains”, leur a notamment lancé le sénateur républicain Lindsey Graham.

Pérou : fin de la grève au Machu Picchu. “La grève illimitée, qui durait depuis plus de dix jours, a pris fin”, rapporte mercredi El Comercio. Les grévistes protestaient contre la décision du gouvernement de confier la vente en ligne des billets d’entrée du site à l’entreprise privée Joinnus. Le contrat avec la société a été révoqué et une plateforme publique sera créée pour la remplacer, a précisé le ministère de la Culture. Les liaisons ferroviaires entre Cuzco et la citadelle inca, suspendues depuis le début du mouvement social, ont également été rétablies. Le Machu Picchu est le site archéologique le plus visité du Pérou. Il reçoit en moyenne de 4 500 visiteurs par jour.

L’Arménie rejoint la CPI. L’Arménie est devenue jeudi le 124e État à rejoindre officiellement la Cour pénale internationale (CPI), après la ratification du Statut de Rome par son Parlement en octobre dernier. La décision a été jugée “inamicale” par la Russie, alliée historique d’Erevan, remarque The Guardian. En mars 2023, la CPI a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe Vladimir Poutine, en lien avec la guerre en Ukraine. “Erevan est désormais obligé d’arrêter le dirigeant russe s’il met le pied sur son territoire”, précise le quotidien britannique. Les autorités ont assuré que leur adhésion au Statut de Rome visait surtout à protéger l’Arménie de son voisin, l’Azerbaïdjan, avec qui elle a été en guerre à trois reprises au cours des trente dernières années.

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