Pour Marisol Touraine, l’UMP est dans un état de «déréliction»

Marisol Touraine, à Cergy-Pontoise, le 24 janvier.

Pour les municipales, Marisol Touraine prône la réduction des risques : «Je ne dirai pas que c’est un scrutin de tous les dangers. On le sait, les élections intermédiaires sont toujours difficiles pour le parti en place, mais pour autant nos équipes municipales ont des projets et des engagements que les Français connaissent», a-t-elle assuré hier soir. La ministre des Affaires sociales et de la Santé concède «une forme d’impatience sur le chômage», mais rappelle que, pour l’emploi des jeunes, «les résultats sont là», notamment avec les emplois d’avenir.

Pas question donc de «mettre le bilan du gouvernement dans sa poche. C’est un bilan de gauche dont le gouvernement n’a pas à rougir». Aux candidats PS qui évitent le plus possible toute référence nationale, la ministre conseille au contraire de faire la pédagogie du redressement «dans la justice» à l’œuvre : «Le décret sur les retraites à 60 ans, 150 000 Français en ont profité en 2013.» Enfin, Marisol Touraine se retient de ne pas se réjouir de «l’état de déréliction dans lequel se trouve l’UMP [avec l’affaire Copé]. Le résultat ubuesque de cette opération, c’est que cela peut faire le jeu des extrêmes».


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