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Marion Maréchal pointe "les prises de position changeantes" du RN sur les retraites

Marion Maréchal, vice-présidente exécutive de Reconquête, sur BFMTV le 26 janvier 2023. - BFMTV
Marion Maréchal, vice-présidente exécutive de Reconquête, sur BFMTV le 26 janvier 2023. - BFMTV

En désaccord avec son ancien parti. Invitée jeudi soir de 22h Max sur BFMTV, Marion Maréchal a notamment été interrogée sur la réforme des retraites du gouvernement et sur le mouvement de contestation qu'elle génère.

Alors que sa tante Marine Le Pen entend mener le combat à l'Assemblée nationale et plaide même pour un départ à l'âge de 60 ans pour celles et ceux entrées dans la vie active avant 20 ans, Marion Maréchal note un changement de ligne du Rassemblement national.

"En l'occurrence sur la retraite il y a un désaccord"

"Le Rassemblement national, sur ces sujets forts comme la retraite, a des prises de position extrêmement changeantes", pointe la vice-présidente exécutive de Reconquête.

"Il y a eu des grandes embardées idéologiques c'est certain", ajoute-t-elle sur BFMTV.

Âge légal de départ à 64 ans, petites retraites réévaluées, index seniors, cumul emploi-retraites... La réforme portée aujourd'hui par Élisabeth Borne et ses ministres partage des similitudes avec le programme présidentiel d'Éric Zemmour - le président de Reconquête - lors de l'élection de 2022.

"Nous sommes en désaccord avec la ligne officielle du Rassemblement national sur ce sujet. Cela ne veut pas dire qu'il y n'a pas de points de convergence sur d'autres domaines mais là en l'occurrence sur la retraite il y a un désaccord", souligne malgré tout Marion Maréchal sur notre antenne.

"Je suis probablement moins étatiste"

"Quand on a un système qui est déséquilibré on essaye d'apporter des réponses qui n'empêchent pas qu'on lutte contre les gabegies et contre la fraude", explique celle qui confie avoir eu "un certain nombre de désaccords sur le plan économique notamment" avec son ancienne famille politique.

Marion Maréchal se refuse cependant à se définir comme une personnalité politique prônant le libéralisme: "je n'utilise pas tellement ce terme parce que personne n'en a réellement la même définition".

"Ce qui est sûr c'est que je suis probablement moins étatiste. C'est vrai que j'ai tendance à être davantage 'poujadiste', je considère que l'État taxe trop pour des services insuffisants", estime-t-elle enfin sur BFMTV.

Article original publié sur BFMTV.com