Marine Le Pen favorable à une niche fiscale pour les chats

Marine Le Pen, ici en septembre 2020 à Villefranche-Saint-Phal, est favorable à un crédit d’impôt pour la stérilisation des chats.
CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP Marine Le Pen, ici en septembre 2020 à Villefranche-Saint-Phal, est favorable à un crédit d’impôt pour la stérilisation des chats.

POLITIQUE - « Il faut une niche pour les chats », a lâché Marine Le Pen à l’Assemblée nationale, en plein examen du projet de loi de finances. Vendredi 14 octobre, la députée du Rassemblement national (RN) a soutenu un amendement déposé par une quinzaine d’élus Les Républicains pour encourager la stérilisation des petits félins.

Marine Le Pen et les chats, c’est une histoire d’amour connue. Sans doute les députés Les Républicains savaient pouvoir compter sur son soutien - voire celui de tout son groupe - en déposant un amendement pour instaurer un crédit d’impôt de 50 % sur les coûts de stérilisation, à hauteur de 80 euros pour les mâles et 120 pour les femelles. « La somme est assez dérisoire. Un chat, ça se stérilise une fois dans son existence. 50 % de 80 euros, c’est 40 euros sur 10 voire parfois 15 ans. C’est fondamental », a plaidé Marine Le Pen à la tribune. « Nous voterons cet amendement », conclut-elle.

« C’est un vrai sujet de poids financier pour les municipalités qui ne savent plus comment faire pour résoudre le problème. C’est aussi des animaux qui vivent dans la rue, dans le froid avec des maladies », a-t-elle ajouté.

Des arguments en parfait accord avec ceux des députés LR qui évoquent également les risques pour la santé publique « compte tenu des maladies que les chats errants peuvent colporter » ainsi qu’un « impératif de protection de l’environnement en raison des dégâts causés par la prédation des chats sur la biodiversité. » « Il relève donc de la responsabilité de l’État français d’instaurer une mesure d’accompagnement social, au titre du concours à l’intérêt général que représente l’acte citoyen de faire stériliser son chat », écrivent les dépositaires de l’amendement, dont les députés Fabrice Brun, Pierre-Henri Dumont et Michèle Tabarot.

En dépit de ce plaidoyer, l’amendement a été rejeté par 97 votes contre (53 pour), sous l’œil impassible de Gabriel Attal. Loyaux envers leur cheffe, 43 élus du groupe RN ont voté pour. Sur le banc des Républicains, ils n’étaient finalement… que quatre.

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