Marine Le Pen et les députés RN rentrent à l'Assemblée avec amertume, «fierté» et promesse d'irréprochabilité

Premier parti de France après les européennes, troisième bloc à l'Assemblée après les législatives, le parti d'extrême droite Rassemblement national a fait sa rentrée mercredi 10 juillet au Palais Bourbon, siège de la chambre basse du Parlement, avec la présidentielle de 2027 en ligne de mire.

Tourner la page de législatives décevantes et de leurs regrettables dérapages. Voilà, en sous-texte, l'objectif des troupes de Marine Le Pen qui ont juré d'être « irréprochables » afin d'arriver aux responsabilités, lors de leur entrée mercredi 10 juillet matin à l'Assemblée nationale. L'accession au pouvoir du Rassemblement national n'est que « partie remise », a assuré la triple candidate à la présidentielle, tout sourire à son arrivée au Palais Bourbon. Autour d'elle, pour la photo au pied des marches, environ 120 élus, sans les alliés d'Éric Ciotti, venus la veille à l'Assemblée.

Dans la cour, un député Renaissance, Ludovic Mendes, assiste désabusé à l'arrivée du contingent d'extrême droite. « Ça fait mal au cœur », lâche-t-il. Quand Marine Le Pen dit que c'est « partie remise », « elle a raison, si personne (dans les autres groupes) ne veut discuter de coalition ou de contrat de gouvernement » et si « chacun veut nommer son propre Premier ministre », met-il en garde.


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