Marine Le Pen demande un référendum sur l'UE en France

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La présidente du Front national, Marine Le Pen, a demandé vendredi l'organisation d'un référendum en France, après la victoire annoncée par les médias britanniques du camp favorable à la sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne.

Va-t-il y avoir un effet domino du Brexit en France et dans d’autres pays européens ? C’est le risque qui se profile après la sortie du Royaume-Uni de l’UE.

L’extrême droite en redemande !

Marine Le Pen jubile. Sur Twitter, elle a fait part de sa satisfaction. "Victoire de la liberté ! Comme je le demande depuis des années, il faut maintenant le même référendum en France et dans les pays de l'UE", a-t-elle écrit.


Le vice-président du Front national, Florian Philippot, a quant à lui déclaré sur BFM TV que les Français avaient “soif d'autre chose, soif de France mais aussi soif de bâtir une coopération cette fois fondée sur la réalité c'est-à-dire la souveraineté des peuples, la liberté des actions, la liberté des Etats, ce qui a fonctionné par le passé et qui devra fonctionner à l'avenir”.

Même demande de la part de Marion Maréchal-Le Pen qui n’a pas manqué de réagir. “Du #Brexit au #Frexit : Il est désormais temps d'importer la démocratie dans notre pays. Les Français doivent avoir le droit de choisir !” a-t-elle tweeté.

Le député souverainiste Nicolas Dupont-Aignan, président de Debout la France, a quant à lui qualifié cette victoire annoncée du “Brexit” de “grande victoire pour la démocratie”.

“Cette victoire sera un accélérateur de l'Histoire, comme la chance historique de refonder enfin l'Europe”, a-t-il estimé sur son compte Twitter.

Les conséquences économiques immédiates

Les Britanniques ont choisi de sortir de l'Union européenne, montrent les décomptes du référendum vendredi matin, et la victoire du “Out” promet de représenter le revers le plus sévère connu par le processus d'intégration européenne.

Les marchés financiers chutaient à l'heure où les résultats de la quasi-totalité des 382 circonscriptions montraient que le Leave l'emportait, avec environ 51,7% des voix, contre 48,3% pour les partisans du maintien.

La livre perdait plus de 10% par rapport au dollar vers 4h (GMT), et la réaction des marchés laissait présager de nombreuses questions quant au rôle de place financière mondiale joué par Londres, et des mois d'incertitude politique.

L'euro a perdu près de 4% par rapport au dollar, les investisseurs s'inquiétant de l'avenir du Bloc des 28 après la décision du Royaume-Uni, tandis que l'or, valeur refuge, ainsi que le yen, ont enregistré de nets gains.

L'agence de notation Standard & Poor’s a fait savoir que la note longue “AAA” de la Grande-Bretagne ne pouvait plus être conservée.