Quand Marie-Antoinette inspire les artistes

Dans ce tableau d’Elisabeth-Louise Vigée-Lebrun, simplement vêtue, avec pour seul bijou une paire de boucles d’oreilles, Marie-Antoinette est entourée de ses trois enfants : Madame Royale à sa droite, le duc de Normandie (futur Louis XVII) est assis sur ses genoux, tandis que le Dauphin se tient à sa gauche. A côté d’eux, un berceau vide rappelle le souvenir de la princesse Sophie-Béatrice, décédée en juin 1787 avant l’achèvement du tableau. Cette image de mère aimante n’est pas une posture : Marie-Antoinette, dans la lignée des nouveaux principes éducatifs vantés par Rousseau, s’occupe réellement de ses enfants, joue avec eux à colin-maillard, les initie à la lecture ou leur fait découvrir les joies de la vie au grand air dans son Hameau, ses jardins privés de Versailles. Comme la Révolution semble encore loin…

Rococo ! La jolie girl du film de Sofia Coppola est insouciante et rose bonbon. Une vision biaisée, mais pas fausse. Quand elle débarque en France en 1770, Marie- Antoinette, 14 ans, se perd dans un tourbillon de fêtes. La modiste Rose Bertin lui confectionne des tenues extravagantes. Avec ses robes à paniers dégoulinantes de froufrous et de rubans, et ses « poufs » – ces sculptures de cheveux parfois hautes d’un mètre, avec plumes, fleurs… –, elle impose une mode bling-bling. Elle s’essaie à la scène et est accro aux tables de jeux. Architecture, théâtre, musique, mode… la reine finance ainsi une politique culturelle, selon ses goûts, au point de concurrencer le service (...)

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