UN Mardi gris

Les organisations de jeunesse avaient appelé à un «mardi noir». Contre la réforme du baccalauréat et la fin des filières, contre le service national universel, contre Parcoursup, en soutien au mouvement social qui se joue ces dernières semaines… Les mots d’ordre ne manquaient pas. Bilan ? Le mouvement lycéen, né la semaine dernière dans le sillage de la colère protéiforme des «gilets jaunes» s’est poursuivi sans s’amplifier. En tout, mardi, 450 établissements scolaires ont connu des perturbations, dont 60 étaient bloqués. Un chiffre quasi équivalent à celui de la veille. Les blocages de lycées se sont accompagnés de rassemblements, qui ont mobilisé quelques milliers de jeunes à Paris et en région : un gros millier de manifestants dans la capitale, idem à Rennes, 600 à Nancy et Angoulême, 300 à Auxerre, Dijon, Lyon, Nîmes, Montpellier, Mérignac etc., selon les chiffres de la police.

A lire sur Libération.fr, le récit de la journée de mobilisation parisienne

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