Marche contre l'antisémitisme: Mélenchon déplore l'absence d'appel à un "cessez-le-feu" à Gaza

Le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a critiqué ce mardi 7 novembre au soir la "grande marche" contre l'antisémitisme lancée par le président du Sénat Gérard Larcher et la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet qu'il voit comme le "rendez-vous" des "amis du soutien inconditionnel au massacre".

Dénonçant sur X (anciennement Twitter) une "manif de 'l'arc républicain' du RN à la macronie de Braun-Pivet", Jean-Luc Mélenchon a déploré que "sous prétexte d'antisémitisme", ce rassemblement ne réclame pas "le cessez-le-feu", et donc l'arrêt des bombardements israéliens sur Gaza.

Saluée à droite

Face à la recrudescence des actes hostiles aux Juifs en France, le président du Sénat, Gérard Larcher, et la présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, ont appelé mardi "tous ceux qui se reconnaissent dans les valeurs de notre République" à participer dimanche à une "grande marche civique" contre l'antisémitisme.

L'initiative a été immédiatement saluée par la majorité, mais aussi par la droite et l'extrême droite. La France insoumise a pour sa part dit réserver sa réponse, en raison de la présence du Rassemblement national.

Président de Renaissance, Stéphane Séjourné a aussi marqué ses réserves vis-à-vis du parti d'extrême droite.

"Renaissance sera présent dimanche pour la grande marche contre l'antisémitisme. Pour autant, jamais je ne défilerai derrière la même banderole que le Rassemblement national", a-t-il écrit sur X, appelant "solennellement les organisateurs ainsi que les partis politiques qui y participeront à ne pas être les complices de la banalisation d'un parti fondé par des antisémites".

Article original publié sur BFMTV.com