Le marché de la location immobilière sous haute tension

C'est la double peine ! Au premier trimestre, le nombre de biens proposés à la location a continué de baisser : –10,1 % en Île-de-France, – 3,3 % en Bourgogne-Franche-Comté, relève la première édition de l'Observatoire Guy Hoquet. Plus inquiétant encore, la pénurie est plus forte pour les logements vides : –18,3 % en Île-de-France, –11,3 % dans les Hauts-de-France, –9,6 % en Provence-Alpes-Côte d'Azur. Au niveau national, la baisse est de 4 % sur un an, tandis que la location meublée progresse de 13 %.

À LIRE AUSSI Location : Airbnb et sa « niche fiscale » dans le viseur des députés« Les bailleurs privilégient de plus en plus la location meublée, jugée plus rentable, car elle est dotée d'une fiscalité plus avantageuse et bénéficie de conditions plus souples pour récupérer le bien », note Stéphane Fritz, président du réseau d'agences Guy Hoquet l'Immobilier. À cela s'ajoute sur les principaux sites olympiques, comme Paris ou Nice, la décision de nombreux propriétaires de retirer leurs biens de la location vide pour les proposer en location saisonnière pendant cette période afin de profiter de tarifs plus élevés.

Le résultat ne s'est pas fait attendre : les loyers augmentent dans toutes les régions, malgré leur encadrement en vigueur dans la plupart des communes situées en zone tendue. La hausse est cependant moins importante dans les régions aux loyers déjà très élevés (25 euros le mètre carré en Île-de-France, 16,70 euros en Provence-Alpes-Côte d'Azur). À [...] Lire la suite