Le manque d'eau au coeur des préoccupations au Salon de l'agriculture du Maroc

La 16ème édition du Salon internationale de l’agriculture au Maroc (Siam) se déroule du 22 au 28 avril à Meknès. L’occasion de s’intéresser aux effets du manque d’eau sur le secteur agricole. Le pays vit sa sixième année de sécheresse consécutive et cela n’est pas sans effets sur les agriculteurs et les éleveurs du royaume.

Avec notre envoyée spéciale à Meknès, Nadia Ben Mahfoudh

Face à la sécheresse, les acteurs du secteur agricole n’ont plus le choix. Finit les produits gourmands en eau. Dans l’est du Maroc, la région de Draa-Tafilalet est l’une des plus touchées par la sécheresse. Abdellah Mostapha est ingénieur agronome et chef de division du développement des filières agricoles au niveau de la région. Son rôle, accompagner l’adaptation à ce manque d’eau. « On a essayé un petit peu dans le cadre des projets d'agriculture solidaire d'introduire certaines cultures qui s'adaptent à ces changements climatiques, à savoir la culture du quinoa, du moringa, du cactus, du pistacher, toute une série de cultures pour limiter les impacts de ce déficit hydrique que connait la zone », explique-t-il.

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Avec l’augmentation du coût des fourrages et le manque de rendement, le prix d’une brebis est passé de 3 à 5000 dirhams soit environs de 300 à 500 euros.


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