« Manifestations violentes » : il y aura bien une commission d’enquête

La commission d'enquête comptera au maximum 30 députés.  - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP
La commission d'enquête comptera au maximum 30 députés. - Credit:XOSE BOUZAS / Hans Lucas / Hans Lucas via AFP

Une commission créée dans une ambiance tendue. Mercredi 10 mai, l'Assemblée nationale a validé la création d'une commission d'enquête demandée par la majorité présidentielle après plusieurs manifestations violentes depuis le début de l'année. Un vote qui a eu lieu sous les protestations des députés Insoumis, communistes et écologistes. Dans le viseur de cette commission d'enquête : les « groupuscules et auteurs de violences à l'occasion de manifestations ». Plusieurs mobilisations sont concernées, comme celle de Sainte-Soline ou celle du 1er mai.

Cette commission d'enquête parlementaire, approuvée par 204 voix contre 47, entend plancher sur « la structuration, le financement, les moyens et les modalités d'action des groupuscules auteurs de violences » durant des manifestations et des rassemblements « intervenus entre le 16 mars et le 3 mai 2023 ».

�� Création d’une commission d’enquête sur l’organisation des groupuscules et des manifestations illicites violentes entre le 16 mars et le 4 avril 2023

��️ Suivez l’examen de la proposition de résolution

�� https://t.co/yl1hivRivP#DirectANhttps://t.co/z4GWZZMdpZ

— Assemblée nationale (@AssembleeNat) May 10, 2023

À LIRE AUSSIGouvernement, manifestants, policiers… qui est responsable des violences ?

Le 16 mars est le jour du déclenchement par le gouvernement du 49.3 pour faire passer sans vote la réforme des retraites à l'Assemblée, suscitant des mobilisations et des heurts. Les délais choisis visent aussi à e [...] Lire la suite