Des manifestations pour la Palestine dans le calme ce samedi dans l’Hexagone

Une manifestante lève sa main peinte en rouge lors d’une manifestation « en solidarité avec le peuple palestinien » place de la République, à Paris, le 4 novembre 2023.
ALAIN JOCARD / AFP Une manifestante lève sa main peinte en rouge lors d’une manifestation « en solidarité avec le peuple palestinien » place de la République, à Paris, le 4 novembre 2023.

MANIFESTATION - Marcher pour les Palestiniens, et surtout contre la guerre. Des milliers de personnes se sont réunies à Paris et dans plusieurs villes de France ce samedi 4 novembre, alors que le conflit opposant Israël et le Hamas continue de faire des morts chaque jour. Un rassemblement symbolique, quatre semaines après l’attaque du Hamas.

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Les rues de la capitale se sont colorées de drapeaux palestiniens et de pancartes clamant « Free Palestine » (« Libérez la Palestine ») et « Cessez le feu, halte aux bombes sur les civils ! ». Le cortège en soutien à la Palestine, sous blocus israélien et bombardée sans relâche, a rassemblé pas moins de 19 000 personnes selon la préfecture de police, et 60 000, selon la CGT.

Aux côtés de slogans, majoritaires, de soutien à Gaza, d’autres visaient Israël tel « État d’Israël assassin, Macron complice », lancé au micro d’un camion du Nouveau Parti anticapitaliste (NPA). « Boycott Israël » ou « Israël est un État terroriste ! », affichaient aussi certaines pancartes.

Avant le départ du défilé, place de la République, le leader des Insoumis Jean-Luc Mélenchon, critiqué depuis le début du conflit pour ne pas avoir qualifié de « terroriste » le Hamas, a appelé à un « cessez-le-feu » immédiat à Gaza, où se déroule selon lui « un massacre épouvantable » en raison des bombardements israéliens.

« Soutenir la Palestine n’est pas un crime »

Environ 5 000 personnes sont également venues manifester sous la pluie diluvienne à Lyon selon la préfecture, plus de 6 000 selon les organisateurs. Mêlant militants pro palestiniens de longue date en tête et quelques élus en queue, le cortège a défilé sans incident derrière la banderole « Levée du siège criminel de Gaza, Liberté pour Gaza ».

« Nous sommes tous des enfants de Gaza », « Israël assassin, Macron complice », figurait parmi les slogans les plus repris. Entre les drapeaux palestiniens, quelques pancartes de petits formats proclamaient « Israël = apartheid », a constaté l’AFP.

À Toulouse, entre 2 000, selon la CGT, et « plus de 600 » personnes, selon la préfecture, ont défilé avec des banderoles « Israël assassin, Macron complice » ou « Soutenir la Palestine n’est pas un crime ».

À Strasbourg, 1 500 personnes, selon la police, ont défilé aux cris de « So, so, so, solidarité avec les Gazaouis ». À Montpellier, ils étaient 1 750 manifestants, selon la préfecture, pour représenter un « cimetière des enfants martyrs de Gaza ». Des centaines de personnes se sont également rassemblées à Nice, Lille, Rouen, Nancy, Rennes et Nantes.

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