Manifestations anti-gouvernement à Jérusalem
Ils étaient des centaines à manifester à Jérusalem, ce dimanche, contre l’exemption de service militaire pour les religieux ultra-orthodoxes. Un rassemblement qui intervient alors que la Cour Suprême vient de décider de mettre fin à cette dispense, à compter du 1er avril.
Un peu plus loin, devant le Parlement israélien, des milliers de manifestants étaient venus réclamer la libération des otages et la démission de Benjamin Netanyahu, accusé d’exploiter cette guerre pour des raisons politiques.
Alors que le conflit s’enlise, le Premier ministre, sous pression, a tenté de rassurer les citoyens dans un message posté avant son hospitalisation pour une hernie.
"Les appels à des élections maintenant, au milieu de la guerre, juste avant la victoire, paralyseront Israël pendant au moins six mois, huit mois selon moi. Ils paralyseront les négociations pour la libération de nos otages, ils mettront fin à la guerre avant qu'elle n'ait atteint ses objectifs. Et le premier à en profiter sera le Hamas, ce qui veut tout dire", a-t-il déclaré.
Benjamin Netanyahu a indiqué avoir accepté un nouveau cycle de négociations qui doit reprendre à Doha au Qatar entre Israël et le Hamas.
En attendant, après plus de six mois d’un conflit qui s’enlise, dans la bande de Gaza, la situation est catastrophique. Alors que les besoins humanitaires sont immenses, l’aide n’y entre qu’au compte-gouttes.
La reconstruction de l’enclave palestinienne sera la priorité du nouveau gouvernement qui a prêté serment ce dimanche, à Ramallah, en Cisjordanie occupée.
C’est ce qu’a déclaré le nouveau Premier ministre, Mohammed Mustapha. Cet économiste, ancien fonctionnaire à la Banque Mondiale à Washington a mis en place un gouvernement composé de vingt-trois ministres avec des profils variés.
L'objectif est notamment de restaurer la crédibilité de l’Autorité palestinienne.