Manifestations du 1er-Mai: pour Élisabeth Borne, "un nouveau palier a été franchi dans la violence"

Manifestations du 1er-Mai: pour Élisabeth Borne, "un nouveau palier a été franchi dans la violence"

406 membres des forces de l'ordre ont été blessés ce lundi, dont un policier grièvement brûlé, en marge des cortèges du 1er-Mai. Au lendemain de cette journée, Élisabeth Borne a dénoncé une "violence intolérable".

"Dans plusieurs grandes villes, comme Paris, Lyon ou Nantes, des groupes violents se sont mêlés à des cortèges pacifiques avec un objectif: s'en prendre aux forces de l'ordre et créer le désordre et le chaos", a-t-elle déploré depuis l'hémicycle de l'Assemblée nationale.

"Cette violence est intolérable et nous devons tous, responsables publiques, la condamner avec la plus grande fermeté", a lancé la Première ministre, en réponse à Laurent Marcangeli, président du groupe Horizons.

Des forces de l'ordre "prises pour cible"

Selon elle, ces événements sont "intolérables" car ils "instrumentalisent le droit de manifester, éclipsent les idées, créent des dommages importants dans l'espace public et causent des blessures". Élisabeth Borne a notamment pointé du doigt la mise en danger des manifestants pacifiques et "les forces de l'ordre prises pour cible" dans les manifestations.

Les images des violences de ce 1er-Mai, notamment celles du policier en feu après avoir reçu un cocktail molotov à Paris, "illustrent qu'un nouveau palier a été franchi dans la violence", a-t-elle estimé.

Élisabeth Borne a assuré que "les auteurs de ces exactions seront identifiés et traduits en justice". Dans sa prise de parole, la Première ministre a toutefois salué "la très grande majorité des manifestations qui s'est parfaitement déroulée".

Le 1er-Mai "combatif" voulu par les syndicats a rassemblé entre 800.000 manifestants, selon la police, et 2,3 millions, selon la CGT.

Article original publié sur BFMTV.com