Manifestation du 1er-Mai : le préfet de police de Paris s'attend à "plusieurs milliers d'ultras à risques"

Le préfet de police de Paris Laurent Nunez a dit sur BFMTV s'attendre à "beaucoup d'éléments à risques" lors de la Fête du Travail et assure qu'il réagira avec fermeté.

Une Fête du Travail considérée "à risques". Le préfet de police de Paris Laurent Nunez a indiqué ce samedi sur BFMTV s'attendre à voir "plusieurs milliers de personnes ultras à risques" à l'occasion de la manifestation du 1er-Mai lundi prochain.

"Évidemment que nous nous attendons à beaucoup d'éléments à risques pour le 1er-Mai", a-t-il déclaré.

Il évoque "plusieurs milliers de personnes ultras à risques qui vont chercher à en découdre, probablement à casser des vitrines, s'en prendre aux forces de l'ordre et qui vont chercher à empêcher le cortège syndical de progresser", précise-t-il.

Selon une note du renseignement territorial, que BFMTV a pu consulter, les renseignements s'attendent à 80.000 à 100.000 personnes dans le cortège parisien pour la manifestations du 1er-Mai, dont "1000 à 2000 éléments à risques".

Une réponse "extrêmement ferme"

Le préfet de police prévient qu'aucune indulgence ne sera accordée à ces éléments perturbateurs de la part des forces de l'ordre.

"Pour les casseurs et les fauteurs de troubles qui viendront à l'avant du cortège créer des incidents, nous aurons une réponse extrêmement ferme et nous les disperserons pour que les organisations syndicales puissent manifester", promet-il.

Il s'est cependant voulu aussi positif. "Il y aura des cortèges syndicaux qui, je pense, se passeront bien comme se sont passés de manière tout à fait calme les 12 dernières (manifestations)", assure-t-il.

Après douze journées de mobilisation contre la réforme des retraites, promulguée en début de mois, la Fête du Travail va rassembler cette année l'intersyndicale de façon inédite depuis près de 15 ans.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Manifestations du 1er-Mai : le renseignement territorial s'attend à "une journée historique", "dans un esprit vengeur"