Yahoo Actualités Manger du fromage permettrait d'améliorer les fonctions cognitives
Selon une récente étude, la modification du régime alimentaire peut contribuer à la prévention du déclin cognitif lié à l'âge. Alors, que mettre au menu ?
Derrière les Grecs, les Français sont parmi les gros consommateurs de fromage. En moyenne, chacun en mange 24 kilos chaque année. Et cette consommation importante n’aurait pas que des inconvénients. Selon les conclusions d’une récente étude menée par des chercheurs sud-coréens, il y aurait une corrélation entre une consommation régulière de fromage et une meilleure santé cognitive.
Dans le cadre de cette étude, les scientifiques ont analysé les données de 1 516 participants âgés de 65 ans et plus. Ils ont constaté que ceux qui consommaient régulièrement du fromage étaient susceptibles d'avoir des capacités cognitives altérées que les autres.
"Dans la présente étude, le groupe consommant du fromage présentait des scores de variété alimentaire significativement plus élevés que le groupe ne consommant pas de fromage. Ce résultat peut suggérer que l'association inverse entre la consommation de fromage et une fonction cognitive inférieure pourrait être due à la probabilité que les sujets consommant du fromage aient l'habitude de consommer une grande variété d'aliments plutôt que les nutriments spécifiques contenus dans le fromage", soulignent les chercheurs dans l’étude publiée dans la revue Nutrients.
Des limites
"Une analyse de régression logistique multiple a révélé que le score de variété alimentaire n'était pas distingué comme une variable indépendante significative pour une fonction cognitive inférieure, ce qui indique que la possibilité que le fromage contienne des nutriments spécifiques qui soutiennent la fonction cognitive ne peut toujours pas être niée", complètent les auteurs.
Toutefois, cette étude a plusieurs limites mettent en garde les auteurs. "Le résultat actuel ne permet pas de déterminer si la consommation de fromage contribue à réduire le risque de déclin cognitif et devrait être étudié plus en détail dans une étude longitudinale". De plus, les chercheurs précisent que les informations sur l'état de la consommation de fromage étaient basées sur les déclarations personnelles et n'étaient pas quantifiées par une méthode objective.
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