Manchester City: Guardiola râle, il doit faire 230 km en bus... et pas en avion

Pep Guardiola sait que le transport en avion des footballeurs est un sujet sensible dans un monde qui vit déjà avec les effets du dérèglement climatique. La question revient souvent aux oreilles des footballeurs, accusés de ne pas en faire assez. L’entraîneur de Manchester City a pris soin de s’exprimer en prenant quelques précautions oratoires. Voyager à bord d’un car pour un déplacement n’est "pas un problème", assure-t-il, sauf quand le calendrier vous impose de jouer tous les trois jours, comme le font régulièrement des équipes du calibre de Manchester City, et ce quasiment toute l’année, pour celles qui iront loin dans chacune des compétitions qu’elles disputent.

Et c’est là tout le problème soulevé par Pep Guardiola, qui se soucie en tant qu’entraîneur de la récupération physique et mentale de ses joueurs, lesquels sont tenus d’enchaîner les performances de haut niveau. Le tout sans pouvoir bénéficier de plages de repos suffisantes, leur saison en club étant en plus entrecoupées de nombreuses fenêtres internationales. Sans compter l’Euro qui les attend pour certains l’été prochain. Pep Guardiola aimerait donc pouvoir maximiser les délais de récupération autant qu’il le peut, et il n’en aura pas forcément l’occasion cette semaine, Manchester City étant contraint d’effectuer le voyage retour depuis Newcastle en car (environ 3h de route) ce mercredi, après le match contre les Magpies (en Carabao Cup).

"Je ne sais pas ce qu’il s’est passé, mais nous ne pouvons pas revenir en avion, il y a un problème avec les avions. Nous devons prendre le bus, nous serons donc de retour deux ou trois heures plus tard, beaucoup plus tard que prévu après le match. Nous arrivons très tard dans la nuit de mercredi à jeudi, et dès vendredi nous devons nous rendre chez les Wolves (à Wolverhampton, pour un match prévu samedi)... Après, nous irons en Allemagne pour jouer la Ligue des champions. C'est un match très important pour nous car nous savons ce que cela signifie de pouvoir gagner là-bas pour se qualifier pour la prochaine étape et c'est ce que nous devons faire."

Article original publié sur RMC Sport