Un mammifère mâle sans chromosome Y, des ossements de teckels dans les égouts du Colisée ou encore l'origine des narines : l’actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 29 novembre 2022 : une espèce de rongeur où les mâles n’ont pas de chromosome Y, des restes de nourritures et de teckels nous renseignent sur le fonctionnement du Colisée de Rome ou encore la stabilité de notre visage au cours de l’évolution expliquée par des phénomènes physiques.

L'actualité scientifique du 28 novembre 2022 c'est :

En animaux : Incroyable : un mammifère dont les mâles ne possèdent pas de chromosome Y

  • Chez la plupart des mammifères, dont les humains, les mâles possèdent un chromosome Y, mais certains rongeurs en sont dépourvus.

  • Avec un chromosome Y trois fois plus petit que le X, les caractères mâles des rongeurs japonais sont pris en charge par des gènes répartis dans tout le génome.

  • En effet, l’ADN déterminant le sexe a été déplacé des chromosomes “sexuels” (X et Y), vers un autre non sexuel ; une découverte qui ouvre la voie à l’étude de la perte du chromosome Y.


En archéologie : Des ossements de teckels et des restes de "snacks" retrouvés dans les égouts du Colisée de Rome

  • Le 25 novembre 2022, une conférence a révélé les résultats de fouilles menées dans les égouts du Colisée de Rome par une équipe italienne d’archéologues et entamées en janvier 2022.

  • Traces de nourritures, os d’animaux présents dans l’arène (ours, lions, léopards mais aussi... teckels) autant de matériel archéologique qui montre comment se déroulaient les spectacles organisés vers 523 après J.-C.

  • Des études approfondies sont nécessaires pour mieux comprendre le rôle de certains animaux dans les arènes, notamment les teckels dont on ne trouve pas de traces iconographiques.


En biologie cellulaire : Un cri primaire à l'origine des trous de nez

  • Yeux, nez, bouche, la disposition des éléments du visage des vertébrés est restée stable, malgré près de 500 millions d’années d’évolution et la diversification des espèces.

  • L’observation d’embryons de poulets au tout début du développement montre que la stabilité des traits du visage chez les vertébrés est due à sa mise en place par des phénomènes physiques plutôt que génétiques.

  • En plus de permettre de mieux comprendre l’embryogenèse, cette découverte pourrait aussi avoir des implications en médecine régénérative avec pour objectif de pouvoir déclencher la pousse d'un organe dans une culture cellulaire,[...]

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