Mali, Iran, Birmanie, Oscars : les informations de la nuit

Les derniers soldats français de la force Barkhane quittent le Mali. La France a annoncé avoir achevé lundi le retrait de ses troupes déployées pour lutter dans le Sahel contre les mouvements islamistes. Après neuf ans de présence, Paris et ses partenaires avaient décidé le 17 février dernier de retirer leurs forces du Mali, jugeant désormais impossible de coopérer avec la junte malienne au pouvoir. “Le Mali, en tant qu’État souverain, a maintenant l’occasion de s’assumer pleinement”, estime Le Pays, dans un éditorial. Mais Bamako “a plus à gagner qu’à perdre, à assainir ses relations avec ses partenaires internationaux”, remarque le quotidien burkinabé. Il en va de la stabilisation du pays et de la sécurité de toute la sous-région. Autrement, à force de trop tirer sur la corde […], on peut craindre un isolement progressif du pays, dans un contexte où le doute est pourtant permis sur la capacité du seul partenaire russe de Wagner, à aider le Mali à relever le défi sécuritaire sur l’ensemble de son vaste territoire.” Un groupe affilié à Al-Qaida a revendiqué lundi l’assassinat de quatre membres de la société militaire privée russe lors d’une attaque menée aux environs de Bandiagara, dans le centre du Mali.

Téhéran dément tout lien avec l’agression de Salman Rushdie. “Personne n’a le droit d’accuser la République islamique”, a affirmé lundi Nasser Kanani, porte-parole du ministère des Affaires étrangères. Dans sa première réaction officielle après l’attaque perpétrée vendredi contre l’écrivain à Chautauqua, dans l’État de New York, l’Iran a toutefois choisi de “faire porter le chapeau à Salman Rushdie”, remarque le New York Times. “Dans cette attaque, seuls Salman Rushdie et ses partisans mériteraient d’être blâmés et même condamnés”, a jugé le porte-parole iranien, estimant que l’écrivain, en “insultant les principes sacrés de l’islam […], s’est exposé à la colère et à la rage des gens”. Le fondateur de la République islamique, l’ayatollah Khomeyni, a émis en 1989 une fatwa appelant au meurtre de l’écrivain, qui a vécu des années sous protection policière.

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