Malgré la guerre, le football ukrainien est de retour

Le football est de retour en Ukraine. Sept mois après le début de la guerre, le championnat reprend officiellement ce mardi 23 août avec une opposition entre deux clubs du Donbass : le Chakhtar Donetsk et le Metalist Kharkiv à midi. Les rencontres se tiendront sous un protocole aménagé. Pour les autorités, cette reprise montre la résilience de la population, rapporte le journal britannique The Guardian.

Lundi 11 juillet dernier, des représentants de la fédération ukrainienne ont rencontré des membres du ministère des Sports et des forces publiques de sécurité afin de convenir des modalités de reprise d’un championnat interrompu le 26 avril 2022. “Organiser des matchs de football en temps de guerre, ce n’est pas seulement une question de sport”, avait alors déclaré le président de la fédération, Andriy Pavelko.

“Il s’agit de montrer le courage de notre peuple, sa motivation et son désir tendus vers une victoire inéluctable. C’est une initiative unique et historique : le football contre la guerre, dans des conditions de guerre, le football au nom de la paix.”

À l’origine, le championnat devait reprendre en retrouvant son format “classique” avec 16 équipes. Mais entre-temps, deux clubs ont annoncé leur retrait, précise le New York Times. Le premier est le Desna Chernihiv, ville située à proximité de la frontière avec la Biélorussie, durement touchée par une offensive au début de la guerre, et le second est le FK Marioupol, agglomération passée sous contrôle russe en mai dernier.

Protocole draconien

Quant à l’organisation des matchs, un protocole sécuritaire extrêmement sévère sera déployé. Toutes les rencontres se joueront à huis clos, dans la région de Kiev pour certaines et dans l’ouest du pays, plus éloigné des combats, pour les autres. Si les sirènes prévenant d’une attaque aérienne retentissent, le match sera interrompu et les joueurs ainsi que les staffs techniques devront se rendre dans un abri souterrain, a précisé le ministre des Sports ukrainien, Vadym Gutzeit, dans une publication Facebook citée par le New York Times.

[...] Lire la suite sur Courrier international

Sur le même sujet :