Maladie du viking, sursaut gamma et évolution vers la bipédie : l’actu des sciences en ultrabrèves

Au sommaire des ultrabrèves du 14 juin 2023 : la maladie du viking héritage de Néandertal, une structure de jet unique découvert dans le sursaut gamma le plus lumineux jamais observé et la plante des pieds serait essentielle à la bipédie.

L’actualité scientifique du 14 juin 2023, c’est :

En Santé : Maladie du viking : l’héritage de Néandertal.

  • La maladie de Dupuytren est un handicap à forte composante héréditaire qui affecte les doigts de la main en entrainant leur flexion progressive et irréductible.

  • En comparant les génomes de milliers de patients sains et atteints de la maladie, des chercheurs ont identifié 61 facteurs de risques génétiques, dont trois sont issus du génome des Néandertaliens.

  • Cela suggère que la pathologie est héritage de l’homme de Néandertal, mais ne permet pas d’affirmer que celui-ci souffrait aussi de la maladie.


En Astrophysique : Découverte d’une structure de jet unique dans le sursaut gamma le plus vieux jamais observé.

  • En octobre 2022, le Fermi Gamma-ray Space Telescope, un télescope de la Nasa, a détecté le sursaut gamma le plus brillant de l’histoire de l’astronomie.

  • Les chercheurs ont découvert que sa structure était inhabituelle, avec un jet étroit intégré dans un flux de gaz plus large, ce qui diffère des jets observés précédemment dans d’autres sursauts gamma.

  • Cette observation ouvre la voie à de nouvelles recherches pour comprendre les mécanismes complexes des sursauts gamma.


En Santé : La plante des pieds est-elle la clef de l’évolution vers la bipédie ?

  • Grâce à une technique encore peu utilisée, la vidéoradiographie, des chercheurs ont pu observer avec précision les mouvements des os les uns par rapport aux autres pendant la marche et la course.

  • Ils ont ainsi observé que la flexion plantaire initie une rotation d’une partie de la cheville, ce qui permet au tibia de rester le plus vertical possible lors de la marche et la course.

  • En comparaison, les chimpanzés, qui pratiquent la bipédie par intermittence, ont un tibia bien plus incliné vers l’avant quand ils marchent et donc bien plus énergivore, expliquant qu’elle ne se fasse que sur des courts trajets


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