Maladie de Creutzfeldt-Jakob : suspicion de nouveau cas après des recherches en laboratoire

Dans un communiqué paru le 27 juillet dernier, le CNRS informe que les recherches et expérimentations relatives aux maladies à prions sont suspendues pour trois mois dans tous les laboratoires publics en France. En cause ? "La connaissance d'un possible nouveau cas de personne atteinte de la maladie de Creutzfeldt-Jakob1 et qui a travaillé dans un laboratoire de recherche sur les prions", souligne le communiqué.

Pour rappel, les maladies à prions sont des encéphalopathies rares. On estime le nombre de cas entre 100 et 150 par an en France. Elles entraînent une forme de démence, rappelle l'Inserm, et des défaillances neurologiques sans qu'aucune rémission ne soit possible, jusqu'à causer le décès du patient. La protéine à l'origine de ce type de maladie s'appelle "prion". Il en existe trois : la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), l'insomnie fatale familiale (IFF) et le syndrome de Gerstmann-Straüssler-Scheinker (GSS). C'est cette même protéine pathologique qui cause la maladie dite de la vache-folle.

Un accident déjà à l'origine d'une contamination

En l'occurence, la personne a déclaré la maladie de Creutzfeldt-Jakob (MCJ), après avoir travaillé sur des prions. On ne sait pas encore à ce jour s'il s'agit d'une forme infectieuse, génétique ou sporadique (sans exposition à des prions). Mais il est déjà arrivé qu'une personne décède à la suite d'un accident de laboratoire, en 2019, après s'être blessée en 2010 sur son lieu de travail et avoir (...)

Lire la suite sur Topsante.com

Oxymètres et Covid-19 : attention aux appareils mal adaptés aux peaux foncées
DIRECT Covid-19 en France ce 2 août : chiffres, annonces
Diabète de type 2 : une étude souligne le rôle du cerveau dans la maladie
Le vaccin contre le Covid-19 aurait un effet secondaire sur les menstruations
Carte des pollens août 2021 : les pollens d'ambroisie attendus dans 10 jours