«La maladie construit et fait grandir" : les confidences de Kali Boisson et Léo Lorléac’h sur Les Bracelets rouges, nouvelle génération

D’où venez-vous ?

Kali Boisson (Emma) : Je viens d’un petit village et je suis montée à Paris. C’est là que j’ai découvert le harcèlement scolaire et le théâtre qui m’a permis de m’enfuir de tout ça et d’élever ma voix.

Léo Lorléac’h (Benji) : J’ai regardé à La Cinémathèque La Guerre des boutons à 7 ou 8 ans, celle d’Yves Robert. Au même moment, il y avait le casting pour une nouvelle version. J’ai eu envie d’y participer et j’ai envoyé une photo. Je n’ai pas été pris mais ma photo a circulé et j’ai passé des castings. J’aimais ça donc j’ai continué et j’ai travaillé sur quelques films. L'expérience qui m’a le plus marqué, c’est jouer Jérémie Elkaïm jeune dans Marguerite et Julien de Valérie Donzelli. C’est le premier rôle qui détonnait comparé à ce que j’avais pu faire avant. Lorsqu’on est un enfant dans le cinéma français, on joue beaucoup des personnages qui n’ont pas grand-chose à défendre dans des films familiaux. Là, ce n’était pas le cas et ils m’ont même permis de monter les marches du Festival de Cannes. Je me suis dit que j’aimais vraiment ce métier parce que c’était tellement de bonheur. C’est tellement fou de jouer des rôles !

Que représente pour vous Les Bracelets rouges, nouvelle génération ?

Léo : Travailler sur cette série, sans pouvoir bouger mon corps, m’a permis de beaucoup évoluer. J’ai appris à jouer avec mes yeux, à utiliser ma voix, à faire des tonalités différentes, à être moins dans les mimiques et les gestes… Alors que pour un comédien le mouvement est très important… Pour le jeu d’acteur, ce rôle est l’un des meilleurs que j’ai pu avoir.

Kali : Contrairement à Léo, je ne suis pas un "vieux de la vieille" (rires). Les Bracelets rouges, c’est mon premier tournage. J’ai découvert l’ambiance, la concentration, le rythme, le passage des scènes… J’ai rencontré des personnes géniales, comme Blandine Bellavoir qui joue ma mère et qui se confiait sur son travail entre deux séquences. Il y eu une vraie alchimie, c’était très agréable. Je me suis beaucoup nourrie d’elle.

Léo : Nous sommes tous comédiens. Même si j’ai tourné avant, j’apprendrai toujours de ceux qui m’entourent, qu’il s’agisse des adultes de la série ou même de mes camarades. J’ai toujours l’impression d’être en bas de l’échelle. Noé (Wodecki, qui incarne Gabriel, ndlr) et Kali viennent par exemple du théâtre. Ils avaient une approche différente...

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