Maison de retraités occupée : le mari squatteur arrêté pour violences conjugales

L'homme qui squattait la maison de vacances d'un couple de retraités à Théoule-sur-Mer (Alpes-Maritimes) a été interpellé lundi pour violences conjugales. Les propriétaires floués ne retrouveront pour autant pas possession des lieux tout de suite.

Rebondissement inattendu dans l'affaire de la maison squattée dans les Alpes-Maritimes. Il y a quelques jours, un couple de retraités lyonnais a eu la mauvaise surprise de découvrir que sa maison de vacances à Théoule-sur-Mer était squattée par un couple et ses enfants. Lorsque Henri Kaloustian a essayé d'entrer dans sa résidence secondaire, acquise il y a 36 ans, il a constaté que les serrures avaient été changées. Le contrat du fournisseur à l'électricité avait également été modifié. En cas de squat d'une résidence secondaire, la loi est claire : après 48 heures d'occupation des lieux par les intrus, il n'est plus possible de les déloger par les forces de l'ordre et la justice doit intervenir. L'expulsion des occupants pourra ensuite intervenir dans les deux mois suivant la décision d'expulsion rendue par le tribunal. Henri et Marie-Thérèse Kaloustian ont donc débuté les démarches pour récupérer leur bien et expulser les intrus.

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Un autre homme serait présent dans la maison

Mais BFMTV fait savoir qu'une dispute a éclaté lundi aux alentours de 18h30 entre le couple de squatteurs et le mari a été arrêté par la gendarmerie et placé en garde à vue pour violences conjugales. Son épouse et leurs deux enfants ont quitté depuis la maison. Celle-ci avait en amont témoigné auprès de la chaîne d'info en continu avoir payé «1 000 euros» à un homme qu'elle pensait être le propriétaire pour loger dans la maison. «On n’a pas forcé la maison pour entrer. Y’a rien qui est cassé. On nous a donné les clefs pour entrer. Nous on n’a pas changé les serrures», avait-elle affirmé avant d'ajouter : «On se sent comme des criminels alors qu’on n’a(...)


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