« La maison du loup » : un Jack London qui déchire !

Le tandem Benoît Solès et Tristan Petitgirard est un duo d’enfer. Solès est acteur et auteur, Petitgirard, metteur en en scène. Ensemble, ils ont signé le triomphe multirécompensé, « La Machine de Turing » qui se joue ces temps-ci au Palais Royal. Une histoire vraie : le destin d’un mathématicien anglais qui avait réussi à décrypter le code le l’Enigma allemand pendant la deuxième guerre mondiale.

Avec cette « Maison du Loup », Benoît Solès s’attaque à un épisode de la vie Jack London. Il n’est pas nécessaire de connaître son œuvre, ni même d’avoir lu Croc Blanc ou Martin Eden. La pièce se suffit à elle-même avec ses trois acteurs fabuleux. Mais au moins faut-il se rappeler que London fut un explorateur sans peur, un autodidacte aux cent métiers pas toujours très légaux et un socialiste convaincu.

 

Jack London alcoolique, sa femme héroïque… Et un visiteur

Dans un décor unique qui se métamorphose avec des projections, et grâce à des sons et une musique qui vous transportent, on est happé, subjugué par les personnages : ils sont beaux, attirants, sexy, c’est ce qui frappe d’emblée. Qu’il s’agisse de Jack London le baraqué (Amaury de Crayencour), de sa belle et énergique épouse Chermian (qui a inventé la jupe-culotte pour permettre aux femmes de monter à cheval comme les hommes), incarnée par Anne Plantey, ou du bandit romantique, Ed Morell (Benoît Solès) qui va tout tenter pour que son ex-codétenu échappe à la peine de mort.

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