“Maison close”. Un sordide scandale sexuel au Parlement de Canberra indigne l’Australie

Actes obscènes sur le bureau d’une députée, recours à des prostituées, détournement d’une salle de prière à des fins peu orthodoxes, accusations de viols… Le Parlement de Canberra est devenu un “boy’s club” à la culture toxique, et le gouvernement laisse faire, dénonce à sa une The West Australian.

“Une maison de mauvaise réputation” : c’est avec cette expression (“A house of ill repute”, en version originale) désignant en réalité une maison close que The West Australian qualifie le Parlement de Canberra, ce 23 mars. Expression suivie, à la une, d’un texte débutant par la sentence : “Dégoûtant. Écœurant. Totalement inacceptable.”

Le quotidien de Perth, dans l’ouest de l’île-continent, fait référence au scandale sexuel qui éclabousse le gouvernement du Premier ministre Scott Morrison (Parti libéral, centre droit) et choque l’opinion publique : “Un assistant parlementaire libéral a été viré après s’être filmé en train de se masturber sur le bureau d’une députée. Un lanceur d’alerte a également affirmé que des prostituées avaient été introduites dans le Parlement et qu’une salle de prière avait été utilisée pour forniquer.”

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En somme, “la dépravation semble n’avoir aucune limite”, selon le titre de l’éditorial du journal, qui confesse avoir eu “du mal à trouver

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