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La Maison blanche met en doute la capacité du FBI à déceler la fraude électorale

LA MAISON BLANCHE MET EN DOUTE LA CAPACITÉ DU FBI À DÉCELER LA FRAUDE ÉLECTORALE

WASHINGTON (Reuters) - Le secrétaire général de la Maison blanche, Mark Meadows, a émis des doutes vendredi sur la capacité du directeur du FBI, Christopher Wray, à déceler d'éventuelles fraudes électorales lors de la prochaine élection présidentielle du 3 novembre aux Etats-Unis.

Il a aussi jugé que Christopher Wray modifierait sans doute le témoignage qu'il a effectué sur le sujet jeudi devant des élus du Congrès s'il "creusait davantage" la question.

Le patron du FBI a déclaré jeudi devant la commission sénatoriale de la sécurité intérieure ne pas avoir découvert de preuve d'un effort concerté au niveau national pour truquer le résultat de la prochaine élection, contrairement aux affirmations du président Donald Trump selon lequel le vote par correspondance menace la sincérité du scrutin.

"Avec tout le respect que je dois au directeur Wray, il a du mal à trouver des courriels au sein de son propre FBI, alors ne parlons pas de savoir s'il y a une quelconque fraude électorale", a déclaré Mark Meadows sur CBS, sans préciser à quels courriels manquants il faisait référence.

Un procureur fédéral de Pennsylvanie, Etat jugé décisif pour la présidentielle de novembre, a déclaré jeudi que ses services et le FBI cherchaient à déterminer si neuf bulletins de vote de l'armée en faveur de Donald Trump avaient été traités correctement.

Sur CBS, Mark Meadows a invité Christopher Wray à "creuser l'enquête qui vient de commencer".

"Peut-être a-t-il besoin de s'impliquer sur le terrain et cela ferait changer son témoignage au Capitole", a-t-il ajouté.

Le FBI n'a pas répondu dans l'immédiat aux demandes de commentaires sur ces déclarations.

Donald Trump a nommé Christopher Wray au poste de directeur du FBI après le limogeage de James Comey, en 2017, au moment de l'enquête fédérale sur d'éventuels liens entre la campagne présidentielle de Donald Trump en 2016 et la Russie.

(Doina Chiacu; Version française Charles Regnier)