Enseignante tuée à Saint-Jean-de-Luz : « Une onde de choc a traversé la ville »

Jean-François Irigoyen, le maire actuel de Saint-Jean-de-Luz, sur les lieux du drame. - Credit:Bertrand Lapègue / MAXPPP / PHOTOPQR/SUD OUEST/MAXPPP

Après la mort de la professeure d’espagnol, poignardée par un élève, le maire de la ville, Jean-François Irigoyen, revient sur cette journée dramatique.

Comme on peut l'imaginer, le maire de Saint-Jean-de-Luz est encore sous le choc du drame du lycée Saint-Thomas-d'Aquin, où une professeure d'espagnol, Agnès Lassalle, a été mortellement poignardée par un élève hier, mercredi 22 février. Jean-François Irigoyen, qui a succédé en décembre 2017 à Peyuco Duhart, brutalement décédé d'un arrêt cardiaque, dont il était le premier adjoint, n'est pas genre d'homme à s'épancher. Depuis le drame, il se tient en retrait des médias. Nous avons pu lui parler quelques minutes au téléphone. Il témoigne, avec pudeur, dignité et prudence.

Le Point : Comment avez-vous pris connaissance des faits qui se sont déroulés ce mercredi 22 février au lycée Saint-Thomas-d'Aquin ?

Jean-François Irigoyen : Hier, j'ai été appelé vers 10 heures du matin. J'étais en réunion. On m'a dit qu'une professeure venait de se faire poignarder… J'ai foncé au lycée, qui est tout près de la mairie. J'ai vu les pompiers et les ambulances s'agiter pour essayer de réanimer la victime, on garde toujours espoir. On ne comprenait pas, on ne comprend toujours pas.

L'émotion est très forte à Saint-Jean-de-Luz…

C'est une onde de choc qui a traversé toute la ville. En hiver, Saint-Jean-de-Luz est une bulle isolée. C'est une ville qui a toujours été très préservée. Nous ne sommes pas frappés par les problématiques qui peuvent avoir lieu ailleurs. Ce lycée, privé, a une très grosse renommée, une grande réussite à tous les examens. C'est un lycée exemplaire. Qu'a-t-il [...]

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VIDÉO-Que sait-on du lycéen qui a poignardé une professeure d'espagnole à Saint-Jean-de-Luz?