La maire de Besançon harcelée après s'être opposée à des pancartes antimigrants

La maire de Besançon, Anne Vignot, est violemment harcelée en ligne après s'être opposée à des pancartes antimigrants.  - Credit:Franck Hakmoun/SIPA / SIPA / Franck Hakmoun/SIPA
La maire de Besançon, Anne Vignot, est violemment harcelée en ligne après s'être opposée à des pancartes antimigrants. - Credit:Franck Hakmoun/SIPA / SIPA / Franck Hakmoun/SIPA

Messages haineux, menaces de viol… La maire de Besançon est la cible d'un harcèlement d'une « extrême violence ». L'élément déclencheur ? Une plainte de l'élue après que des banderoles hostiles aux migrants ont été exhibées lors du carnaval de la ville, le dimanche 7 avril.

« Immigrés » à côté de « violeurs », pouvait-on lire sur les pancartes des militantes du collectif d'extrême droite Némésis. Ce dernier se définit comme un collectif et groupe d'action identitaire se réclamant également du féminisme. Il s'est fait connaître par ses actions et son discours anti-immigration, opposé à la transidentité.

À LIRE AUSSI Qu'est-ce que le « body count », cette théorie sexiste partagée par une influenceuse d'extrême droite ? « Ces propos essentialisants, qui constituent des incitations à la haine envers les étrangers, m'ont conduit à déposer une plainte le même jour pour incitation à la haine raciale », avait alors confié la maire de Besançon.

« Des menaces de viol et des centaines d'injures »

La plainte de l'élue écologiste pour « incitation à la haine raciale » avait déclenché la saisie du parquet de Besançon et l'ouverture d'une enquête. Dans ce cadre, une militante d'extrême droite a été placée en garde à vue le 9 avril, puis relâchée, d'après les informations rapportées par TF1.

Dès le 8 avril, la maire de Besançon a été prise pour cible par une vague de cyberharcèlement après sa plainte. « À l'annonce de ce dépôt de plainte, j'ai subi un harcèlement ciblé et coor [...] Lire la suite