Maintenance des lignes électriques à haute tension : un métier à haut risque méconnu

Un vrombissement s’amplifie dans la pinède. Alors qu’il gagne en puissance, il fait s’envoler à tire-d’aile une nuée d’oiseaux. Soudain, l’hélicoptère bleu et blanc surgit au-dessus des arbres. Sous son ventre pend une nacelle métallique jaune suspendue par une élingue de 20 mètres. Dedans, deux hommes casqués. En douceur, l’appareil s’approche de la ligne à haute tension qui surplombe la colline, à quelques dizaines de mètres du sol. La manœuvre a pour but d'amener la nacelle au contact des câbles électriques, et de permettre aux deux ouvriers d’intervenir dessus."À gauche de trois mètres, indique l’un d’eux par radio au pilote de l’hélicoptère. Un mètre en montée… Cinquante centimètres à droite…"

L’opération est délicate : il passe dans ces câbles la bagatelle de 400 000 volts, suffisants pour rôtir plusieurs fois l’hélico et ses occupants. Pourtant, il n’est pas prévu que l'installation soit mise hors tension. En intervenant depuis le ciel, les opérateurs ne sont pas reliés à la terre, et donc protégés de l’électrocution (tout comme les oiseaux qui se posent sur les filins). Il leur suffit de mettre la nacelle au même potentiel que la ligne, afin d’éviter les arcs électriques. Pour cela, ils crochètent le câble avec une sorte de pince métallique reliée à la nacelle.

Par ailleurs, les "lignards" – c’est le surnom donné à ceux qui entretiennent les lignes électriques – n’interviennent jamais sans avoir revêtu un équipement spécifique : casque, chaussures de sécurité, combinaison (...)

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